Prides : pour des cortèges de luttes,
de riposte trans et anti-impérialistes !
9 Juin 2024
Le mois des prides à commencé. Dans plusieurs villes, des cortèges revendicatifs sont organisés. Les sections de l’OST organisent plusieurs cortèges de luttes. L’OST appelle à rejoindre ces initiatives partout.
Dans leur forme actuelle, les prides sont de plus en plus dégradées par des intérêts bourgeois pécuniers. Les prides ne cherchent pas à avoir d’impact sur les conditions des LGBTI et échouent à politiser la place des LGBTI dans les systèmes capitalistes et patriarcaux. S’il est important d’avoir des espaces festifs, il est également important d’avoir des espaces de luttes : nous ne défendrons et acquerrons aucun droit sans les luttes. Cela ne veut pas dire qu’il faut ranger chars et paillettes : au contraire, portons les revendications tout en gardant la fête, les fiertés et ses diversités d'expression.
Nous ne pouvons pas aller aux prides sans faire de notre fierté une fierté révolutionnaire. Notre présence dans la rue, notre fierté démonstrative, cela s’incarne dans un mouvement contre l’ordre moral et le contrôle social. Nous ne pouvons pas seulement danser sans évoquer qu'un grand nombre de personnes trans subissent une forte précarité, que l'accès au travail, au logement et à la santé n'est pas possible pour beaucoup, que les services publics sont détruits et que les personnes trans sans papiers ou travailleuses du sexe sont victimes de la répression. De même, les personnes intersexes sont toujours victimes de mutilations et de traitements non consentis, et toutes les discussions en cours sur les transitions partent du principe qu’il faut continuer ces mutilations.
Les prides doivent avoir trois revendications principales : la riposte pour des droits trans et le soutien à la résistance des Palestiniens et à celle des Kanaks face à l’impérialisme. Elles sont les principales, pas seulement car il s’agit de sujets d’actualité, mais parce qu’elles concernent les LGBTI en haut lieu. Elles concernent les LGBTI, car on cherche à justifier le génocide à Gaza par le pinkwashing, alors partout nous devons porter la voix des Palestiniens. Elles concernent les LGBTI, car le soutien aux luttes anti-impérialistes est primordial et qu’il n’y a pas de libération lgbti sans libération de tous. Enfin, si pendant un mois, la lutte a sonné contre une proposition de loi antitrans, nous ne devons pas laisser de côté ce combat et lutter pour une transition libre, gratuite, sans psys ni juges. Ces trois revendications ne peuvent être séparées, car elles sont communes et se dirigent vers le même objectif révolutionnaire.
Ces mobilisations doivent avoir lieu dans les prides. Les prides sont un lieu populaire et rassembleur et politiser les fiertés c’est aussi rendre cette politisation visible des LGBTI.
Le mois des prides à commencé. Dans plusieurs villes, des cortèges revendicatifs sont organisés. Les sections de l’OST organisent plusieurs cortèges de luttes. L’OST appelle à rejoindre ces initiatives partout.
Dans leur forme actuelle, les prides sont de plus en plus dégradées par des intérêts bourgeois pécuniers. Les prides ne cherchent pas à avoir d’impact sur les conditions des LGBTI et échouent à politiser la place des LGBTI dans les systèmes capitalistes et patriarcaux. S’il est important d’avoir des espaces festifs, il est également important d’avoir des espaces de luttes : nous ne défendrons et acquerrons aucun droit sans les luttes. Cela ne veut pas dire qu’il faut ranger chars et paillettes : au contraire, portons les revendications tout en gardant la fête, les fiertés et ses diversités d'expression.
Nous ne pouvons pas aller aux prides sans faire de notre fierté une fierté révolutionnaire. Notre présence dans la rue, notre fierté démonstrative, cela s’incarne dans un mouvement contre l’ordre moral et le contrôle social. Nous ne pouvons pas seulement danser sans évoquer qu'un grand nombre de personnes trans subissent une forte précarité, que l'accès au travail, au logement et à la santé n'est pas possible pour beaucoup, que les services publics sont détruits et que les personnes trans sans papiers ou travailleuses du sexe sont victimes de la répression. De même, les personnes intersexes sont toujours victimes de mutilations et de traitements non consentis, et toutes les discussions en cours sur les transitions partent du principe qu’il faut continuer ces mutilations.
Les prides doivent avoir trois revendications principales : la riposte pour des droits trans et le soutien à la résistance des Palestiniens et à celle des Kanaks face à l’impérialisme. Elles sont les principales, pas seulement car il s’agit de sujets d’actualité, mais parce qu’elles concernent les LGBTI en haut lieu. Elles concernent les LGBTI, car on cherche à justifier le génocide à Gaza par le pinkwashing, alors partout nous devons porter la voix des Palestiniens. Elles concernent les LGBTI, car le soutien aux luttes anti-impérialistes est primordial et qu’il n’y a pas de libération lgbti sans libération de tous. Enfin, si pendant un mois, la lutte a sonné contre une proposition de loi antitrans, nous ne devons pas laisser de côté ce combat et lutter pour une transition libre, gratuite, sans psys ni juges. Ces trois revendications ne peuvent être séparées, car elles sont communes et se dirigent vers le même objectif révolutionnaire.
Ces mobilisations doivent avoir lieu dans les prides. Les prides sont un lieu populaire et rassembleur et politiser les fiertés c’est aussi rendre cette politisation visible des LGBTI.
Ce mois de juin, dansons, fêtons, et ce dans les cortèges de luttes !
Soyons dans la rue pour les droits LGBTI, pour la riposte trans, pour le soutien à la juste lutte des Palestiniens et des Kanaks !
Soyons dans la rue pour les droits LGBTI, pour la riposte trans, pour le soutien à la juste lutte des Palestiniens et des Kanaks !