Jusqu'au vote, renforçons la riposte trans
11 Mai 2024
Ce 5 mai a été un jour de mobilisation historique, jamais-vu. 25 000 personnes étaient dans la rue dans plus de 50 villes, répondant à un appel rejoint par la plupart des organisations du pays. Pour dénoncer la pire législation antitrans proposée en Europe et soutenir une transition libre, gratuite, sans psychiatres ni juges, continuons la mobilisation : les organisations mobilisées pour les droits trans, dont l’OST, appellent au 17 mai.
Le 28 mai sera discuté au Sénat une proposition de loi des Républicains qui prévoit l’interdiction des transitions médicales pour les mineurs et la mise en place de thérapies de conversion d’État par une pédopsychiatrie accrue. Face à cette attaque envers le droit de disposer de son corps, la riposte trans a sonné ce 5 mai. Associations, syndicats, partis : le rapport de force est pour les droits trans.
Il faut maintenant continuer la mobilisation durant tout le mois de mai. Si cette première date est parvenue à mobiliser les personnes trans et leur soutien, il faut renforcer ce mouvement. D’une, par un renforcement des cadres de riposte trans partout en France, et de deux, par une riposte unitaire, car elle ne peut être que trans et féministe. Les prochaines dates de manifestation doivent illustrer et concrétiser ce rapport de force. Et au-delà, il faut maintenir la pression sur les antitrans, car nous devons nous prévenir des prochaines attaques contre les trans. Du RN qui suit LR avec une proposition similaire à l’Assemblée nationale à la ministre de la Lutte contre les discriminations Aurore Bergé dont le cabinet a affirmé au journal Les Jours que l’interdiction des opérations chirurgicales irréversibles proposée par LR est souhaitable. Comme l'ont fait les étudiants mobilisés face à deux conférencières antitrans à Assas, démontrons que le rapport de force est de notre côté et empêchons-les d’agir au maximum.
Rappelons la réalité des transitions des mineurs : l’accès au soin est long, difficile d’accès et trop restrictif. Or, du temps perdu dans la transition des mineurs, comme le fait de laisser courir une puberté non voulue, ne peut qu’avoir des conséquences néfastes sur leur santé immédiate et future, comme sur les conditions davantage précaires et les coûts accrus d’une transition à l’âge adulte.
Renforçons nos cadres de ripostes. À Lille, nos camarades ont lancé avec d’autres une assemblée de luttes trans, un cadre ouvert à tous qui permet une participation maximale aux actions militantes de riposte. Dans d’autres villes, les rassemblements du 5 mai ont été construits par l’ensemble des acteurs du mouvement social local. Partout, il faut construire le rapprochement avec l'ensemble du mouvement social.
Dans les semaines qui suivent, la riposte trans doit être continue partout. Visibilisons un soutien massif aux personnes trans, sur tous les espaces, tous les médias, tous les murs, tous les réseaux sociaux, avec deux mots d’ordre : contre les antitrans et pour les droits trans. Multiplions les actions.q
L’OST rejoint l’appel à manifester le 17 mai dans toute la France. Cette journée doit marquer une riposte trans unitaire, contre les réactionnaires et pour faire avancer nos droits. Affirmons que le soutien aux personnes trans demeure présent dans la durée et continuons de le construire, avec en ligne de mire une grande mobilisation unitaire le weekend du 25-26 mai, avant que le texte ne soit discuté au Sénat.
Ce 5 mai a été un jour de mobilisation historique, jamais-vu. 25 000 personnes étaient dans la rue dans plus de 50 villes, répondant à un appel rejoint par la plupart des organisations du pays. Pour dénoncer la pire législation antitrans proposée en Europe et soutenir une transition libre, gratuite, sans psychiatres ni juges, continuons la mobilisation : les organisations mobilisées pour les droits trans, dont l’OST, appellent au 17 mai.
Le 28 mai sera discuté au Sénat une proposition de loi des Républicains qui prévoit l’interdiction des transitions médicales pour les mineurs et la mise en place de thérapies de conversion d’État par une pédopsychiatrie accrue. Face à cette attaque envers le droit de disposer de son corps, la riposte trans a sonné ce 5 mai. Associations, syndicats, partis : le rapport de force est pour les droits trans.
Il faut maintenant continuer la mobilisation durant tout le mois de mai. Si cette première date est parvenue à mobiliser les personnes trans et leur soutien, il faut renforcer ce mouvement. D’une, par un renforcement des cadres de riposte trans partout en France, et de deux, par une riposte unitaire, car elle ne peut être que trans et féministe. Les prochaines dates de manifestation doivent illustrer et concrétiser ce rapport de force. Et au-delà, il faut maintenir la pression sur les antitrans, car nous devons nous prévenir des prochaines attaques contre les trans. Du RN qui suit LR avec une proposition similaire à l’Assemblée nationale à la ministre de la Lutte contre les discriminations Aurore Bergé dont le cabinet a affirmé au journal Les Jours que l’interdiction des opérations chirurgicales irréversibles proposée par LR est souhaitable. Comme l'ont fait les étudiants mobilisés face à deux conférencières antitrans à Assas, démontrons que le rapport de force est de notre côté et empêchons-les d’agir au maximum.
Rappelons la réalité des transitions des mineurs : l’accès au soin est long, difficile d’accès et trop restrictif. Or, du temps perdu dans la transition des mineurs, comme le fait de laisser courir une puberté non voulue, ne peut qu’avoir des conséquences néfastes sur leur santé immédiate et future, comme sur les conditions davantage précaires et les coûts accrus d’une transition à l’âge adulte.
Renforçons nos cadres de ripostes. À Lille, nos camarades ont lancé avec d’autres une assemblée de luttes trans, un cadre ouvert à tous qui permet une participation maximale aux actions militantes de riposte. Dans d’autres villes, les rassemblements du 5 mai ont été construits par l’ensemble des acteurs du mouvement social local. Partout, il faut construire le rapprochement avec l'ensemble du mouvement social.
Dans les semaines qui suivent, la riposte trans doit être continue partout. Visibilisons un soutien massif aux personnes trans, sur tous les espaces, tous les médias, tous les murs, tous les réseaux sociaux, avec deux mots d’ordre : contre les antitrans et pour les droits trans. Multiplions les actions.q
L’OST rejoint l’appel à manifester le 17 mai dans toute la France. Cette journée doit marquer une riposte trans unitaire, contre les réactionnaires et pour faire avancer nos droits. Affirmons que le soutien aux personnes trans demeure présent dans la durée et continuons de le construire, avec en ligne de mire une grande mobilisation unitaire le weekend du 25-26 mai, avant que le texte ne soit discuté au Sénat.
Durant tout le mois de mai, la riposte trans doit venir de partout, être constante et unitaire ! Construisons notre riposte !
Le 17 mai, soyons tous et toutes dans la rue !